2007
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/abng
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https://doi.org/10.4000/assr.9643
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René Guénon, s’il n’a pas laissé de textes conséquents sur le soufisme, s’en est toujours recommandé, comme l’un des prolongements possibles de son exposé doctrinal. Chez lui, le soufisme d’abord, et l’islam ensuite ne se comprennent qu’au regard de la Tradition primordiale, mère de toutes les traditions religieuses. Certains de ses disciples, dont le roumain Michel Vâlsan, vont creuser le même sillon pour donner au soufisme une teinte particulière. Ressourcé à la pensée du mystique Ibn Arabî, passé au crible de la doctrine traditionnelle, le soufisme guénonien se présente comme la dernière possibilité initiatique en Occident. De son côté, le cheikh Pallavicini développe une conception similaire pour installer sa confrérie dans le paysage religieux italien. Il favorise ainsi l’émergence d’un soufisme d’Occident, chrétien dans son univers culturel, européen dans son espace géographique et guénonien dans ses projections métapolitiques.