2008
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Maïté Maskens, « Migration et pentecôtisme à Bruxelles », Archives de sciences sociales des religions
Des Églises pentecôtistes portées par une majorité de fidèles originaires d’Afrique subsaharienne et d’Amérique Latine se multiplient à Bruxelles depuis une trentaine d’années. La problématique de la migration a une place importante dans le discours et les pratiques de ces nouveaux venus. Qu’il s’agisse de la figure d’un « Dieu des réfugiés » ou de pratiques d’entraide au sein de l’Église, le contexte de migration colore leur foi de manière particulière. Cet article montre que le facteur religieux donne du sens à leur présence dans le pays d’accueil. La vie religieuse quotidienne constitue un espace positif d’auto-identification du groupe de fidèles en réponse à la discrimination dont ils sont généralement victimes en tant que minorités immigrées. L’adhésion au pentecôtisme est un point d’appui aux migrants et, dans le même mouvement, le discours religieux contribue à construire l’expérience migratoire.