2016
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Catherine Mayeur-Jaouen, « Le Vatican II des catholiques égyptiens », Archives de sciences sociales des religions
Dans une Égypte peuplée à 90 % de musulmans et où les chrétiens sont essentiellement des coptes-orthodoxes, les catholiques sont la minorité de la minorité. Vatican II coïncida avec les années du « socialisme arabe » et du régime nassérien. Les nationalisations de 1960-1961 entraînèrent le départ des élites grecques-catholiques. Les coptes-catholiques incarnèrent désormais l’Église catholique nationale représentée par ses évêques de Haute-Égypte : les années 1960-1970 correspondirent au mouvement d’arabisation et d’égyptianisation de l’Église catholique. Le mouvement œcuménique souleva des espoirs bientôt déçus dans les rapports avec les coptes-orthodoxes. Le dialogue avec l’islam s’incarna dans des initiatives d’intellectuels latins ou grecs-catholiques, tandis que s’accélérait l’islamisation de l’espace public. Mais les laïcs – dont quelques femmes – jouèrent un rôle important dans la politique de développement dans la Haute-Égypte rurale.