2017
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1777-5825
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0335-5985
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/abop
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/assr.29233
info:eu-repo/semantics/openAccess , All rights reserved
Mira Niculescu, « Boundary crossers », Archives de sciences sociales des religions
Alors que les juifs qui pratiquaient les méditations orientales étaient virulemment critiqués au sein du monde juif dans les années soixante, aujourd’hui, de nouvelles formes de « méditation juive » inspirées du bouddhisme sont proposées dans la plupart des institutions juives américaines et occidentales mainstream. Comment un tel retournement a-t-il-pu s’opérer ? À partir du concept Barthien d’« agents du changement », l’étude de cas de six juifs américains enseignant la méditation montre comment des stratégies individuelles peuvent en venir à avoir un impact sur la topographie collective d’un champ religieux : comment dans un groupe religieux, les marges peuvent en venir à avoir un impact sur le « centre ». Alors qu’il remodèle les frontières symboliques du judaïsme, externes comme internes, le phénomène des juifs-bouddhistes, nous invite à repenser la religion comme un processus continuellement en train de se faire, constamment en train de se (re)structurer au fil des choix individuels et des interactions culturelles.