2022
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1777-5825
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0335-5985
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/abp9
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/assr.65964
info:eu-repo/semantics/openAccess , All rights reserved
Mathieu Claveyrolas, « Le religieux créole en diaspora », Archives de sciences sociales des religions
De nombreux Guyaniens ont émigré depuis les années 1980-1990 à New York. L’ethnographie des pratiques, lieux de culte et acteurs, se concentre sur la sous-communauté s’identifiant comme « Madrasi » – originaire du Sud de l’Inde –, qui a fondé dans le seul quartier du Queens une quarantaine de temples hindous dédiés à la Déesse. Qu’advient-il de l’hindouisme créole lorsqu’il quitte les mondes créoles ? Comment s’insère-t-il dans le paysage cosmopolite multi-religieux du Queens et dans les réseaux transnationaux, entre « modernisation », ethnicisation et retour à l’authenticité indienne ? Que deviennent les marqueurs de la créolisation ? J’analyse la superposition des multiples strates qui décrivent l’hindouisme guyanien à New York et articule cet hindouisme-palimpseste à sa définition en tant que religieux créole.