2012
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1762-6110
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/acfm
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/asterion.2221
info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
Thomas Hippler, « L’éthique de l’historien spinoziste. Histoire et raison chez Spinoza », Astérion
L’article part du constat paradoxal que Spinoza est présenté parfois comme le philosophe anhistorique par excellence, alors que son Traité théologico-politique est un authentique travail d’historien. Est alors développée l’hypothèse selon laquelle l’historiographie, telle que Spinoza la pratique, est une tâche d’éthique politique, analogue à celle que l’on trouve dans la première section de la cinquième partie de l’Éthique. Contrairement à ce que des commentateurs comme Vittorio Morfino ont soutenu à la suite d’Althusser, la connaissance historique ne relève pas du troisième genre de connaissance, mais du deuxième.