La nuit entre histoire et littérature

Fiche du document

Date

2020

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
  • 20.500.13089/ad2n
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2117-3869

Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/ad66

Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/ateliers.13380

Organisation

OpenEdition

Licences

info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/




Citer ce document

Alain Cabantous, « La nuit entre histoire et littérature », Ateliers d’anthropologie


Partage / Export

Résumé Fr En

Quel rôle a pu jouer la production littéraire dans la perception négative de la nuit et sa criminalisation à l’époque moderne ? Même si ce type de sources n’est pas sans poser de problèmes méthodologiques à l’historien, l’utilisation de cette documentation ne saurait être négligée pour l’appréhension du nocturne dans la mesure où, à travers le théâtre, la poésie ou les livres bon marché, se diffuse et s’enracine une représentation répulsive et criminogène du temps nocturne généralement associée aux violences de toutes sortes, à la peur, à la mort. Mais l’approche comparative de la nuit entre la France et l’Angleterre révèle non seulement des sensibilités différentes mais plus encore fait de celle-ci un foyer créatif original qui répandra pour un large public à travers l’Europe occidentale ses modèles terrifiants du nocturne portés aussi bien par le théâtre élisabéthain que par la poésie des tombeaux ou le roman gothique.

What role might literary works have played in the negative perception of the night and its criminalisation in modern times? Even if sources of this kind present the historian with methodological problems, the use of this documentation cannot be neglected when trying to understand the nocturnal, given that theatre, poetry and inexpensive books have spread and given root to a repellent and crime-generating representation of nocturnal time generally associated with violence of all kinds, with fear, and with death. But the comparative approach to night between France and England not only reveals different sensibilities, but also shows that night was an original creative wellspring that spread, among a broad Western European public, its terrifying models of night, conveyed no less by Elizabethan theatre than by tomb poetry or gothic novels.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines