2021
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Marie Mazzella di Bosco, « « Danser la relation » », Ateliers d’anthropologie
« Se connecter à soi, à l’autre, aux autres et au monde » : ainsi est souvent présentée l’ambition de « danses libres en conscience » telles que la Danse des 5 Rythmes. Délaissées par les communautés scientifiques ou artistiques, on peut pourtant considérer ces pratiques comme des laboratoires d’expérimentation relationnelle où est en jeu quelque chose qui dépasse à la fois le mouvement dansé et la simple démarche de bien-être. La danse y est l’instrument d’une construction de modes relationnels particuliers : par le corps en mouvement, de subtiles négociations interpersonnelles se jouent, supports d’enjeux relationnels plus larges, et fondamentaux si l’on prête attention aux témoignages et actions des danseurs. Dans une brève ethnographie des gestes, postures et perceptions sensorielles à l’œuvre, cet article tente d’analyser la façon dont les interactions dansées sont induites, amorcées, développées, interprétées, et ainsi d’éclairer la nature de ces modes relationnels propres à la danse.