2019
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/d5gi
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https://doi.org/10.4000/babel.5502
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Marot donne la parole dans L’Adolescence clémentine à des voix féminines, tantôt fictionnelles, tantôt attestées dans l’histoire. Ces délégations de paroles, selon leur degré de fictionnalité justement, ne construisent pas la même autorité. Un « je » féminin sans nom et dans une posture topique amoureuse n’a pas la même légitimité qu’un « je » nommé, identifiable dans la société de l’époque. Pourquoi faire parler des femmes ? Selon quels procédés énonciatifs différents ? Répondre à ces questions permet de mieux cerner l’insertion d’un poème d’autrice dans le recueil.