2018
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/d63f
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https://doi.org/10.4000/bagf.3819
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Philippe Bachimon, « De la banalisation de l’extraordinaire. La résidence secondaire du « pareil au même » », Bulletin de l’association de géographes français
Cet article se propose d’aborder de manière synthétique la question du visible et de l’invisible dans ce qui constitue la résidence secondaire. Ou plus exactement d’étudier cette dernière en concomitance avec la résidence principale, comme deux polarités d’une même habitabilité basée sur un dédoublement fait de complémentarités, mais aussi de superpositions, d’intersections... L’autre résidence a une personnalité que nous allons détailler qui ne serait qu’en apparence celle qui vient en second. Elle entre ouvertement dans un principe de vases communicants avec la première selon un principe de sérialité et de requalification. Mais entre les deux l’alternance n’est qu’une figure de style. Le système résidentiel binaire qui en découle relèverait en fait d’une utopie résidentielle ubiquiste (le fait de pouvoir vivre en deux lieux simultanément) plutôt que d’une alternative. Il en résulte une forme invisible de réalités augmentée et diminuée mais aussi des formes hyper-visibles allant du pastiche au kitsch hyperréalistes. L’habiter qui en résulte serait un entre deux fondamental, relevant d’une logique floue du flottement et de l’interstice. L’auteur de cet article s’appuie sur ses multiples études de terrains réalisées en France (Cerdagne, Luberon…) et ailleurs (Polynésie Française, Maroc, Vietnam, Népal…).