Permanences et ruptures dans la géographie électorale de la Belgique

Fiche du document

Date

2001

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
  • 20.500.13089/d820
Source

Belgeo

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2294-9135

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1377-2368

Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/d8fa

Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/belgeo.15338

Organisation

OpenEdition

Licences

info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/




Citer ce document

Christian Vandermotten et al., « Permanences et ruptures dans la géographie électorale de la Belgique », Belgeo


Partage / Export

Résumé Fr En

L’article examine l’évolution de la carte électorale belge, depuis la période du suffrage censitaire jusqu’aux dernières élections législatives de 1999. Il insiste sur les permanences des comportements électoraux régionaux et de leurs déterminants et situe les évolutions et les ruptures par rapport aux phases longues de l’évolution économique et sociale. Malgré le déclin tendanciel de leurs scores depuis 1965, les sociaux-chrétiens gardent la géographie la plus stable. Il en est de même des socialistes francophones, alors qu’au contraire la géographie socialiste flamande est devenue « périphérique » depuis 1981 et non plus « centrale » comme précédemment. La géographie libérale est la plus instable : elle apparaît de plus en plus centrée sur le principal bassin d’emploi métropolitain, tout en entrant en compétition avec le vote social-chrétien dans les régions « périphériques », surtout en Wallonie. L’extrême-droite et les écologistes ont tous deux une géographie « centrale », rendant compte d’électorats certes sociologiquement opposés

The article examines the evolution of the Belgian electoral map, from the property qualification to the latest parliamentary elections in June 1999. It stresses the permanences of the regional electoral behaviours and those of their determining factors while placing the advances and breaks in the context of the long-lasting phases of the social and economic development. In spite of a tendential score decrease since 1965, the social-christians keep the most stable geography. So do the French-speaking socialists, whereas on the contrary the Flemish socialist geography has lost its « central » character to become a « peripheral » one since 1981. The liberal geography is the most unsteady and appears more and more focused on the biggest metropolitan employment basin while competing with the social-Christian vote in the « peripheral » areas, especially in Wallonia. The extreme right and the Ecologists share a more « central » geography, which indeed reflects sociologically opposed electorates, both nevertheless determined by post-Fordist stakes.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines