2020
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/d8g1
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https://doi.org/10.4000/belgeo.37419
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L’environnement urbain de Quito (Equateur) est marqué par des événements hydro-morphoclimatiques caractéristiques d’un milieu équatorial d’altitude, andin. A partir des années 1970, une série d’expertises en attribue la responsabilité principale aux habitants, qui autoconstruisent sur les versants, hors du cadre légal. Elles sont indirectement légitimées par de nouvelles approches scientifiques, qui se développent dès le début des années 1990 dans les Amériques, et qui insistent plus globalement sur l’origine anthropique des risques. Localement, pourtant, certaines recherches ont montré le caractère naturel de ces phénomènes. Bien que leur existence soit connue des experts, leur contenu n’est pas exploité et reste, lui, méconnu. À l’heure de l’anthropocène, cet article déconstruit les représentations et les paradigmes d’une communauté épistémique locale. Il plaide ainsi pour des études scientifiques autonomes et radicalement interdisciplinaires intégrant une approche historique, politique et pragmatique des questions environnementales.