Des laves torrentielles naturelles, ou produites par les habitants ? L’histoire des expertises sur le risque à Quito (Equateur) à l’heure de l’Anthropocène

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2020

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  • 20.500.13089/d887
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Belgeo

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Alexis Sierra, « Des laves torrentielles naturelles, ou produites par les habitants ? L’histoire des expertises sur le risque à Quito (Equateur) à l’heure de l’Anthropocène », Belgeo


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Résumé Fr En

L’environnement urbain de Quito (Equateur) est marqué par des événements hydro-morphoclimatiques caractéristiques d’un milieu équatorial d’altitude, andin. A partir des années 1970, une série d’expertises en attribue la responsabilité principale aux habitants, qui autoconstruisent sur les versants, hors du cadre légal. Elles sont indirectement légitimées par de nouvelles approches scientifiques, qui se développent dès le début des années 1990 dans les Amériques, et qui insistent plus globalement sur l’origine anthropique des risques. Localement, pourtant, certaines recherches ont montré le caractère naturel de ces phénomènes. Bien que leur existence soit connue des experts, leur contenu n’est pas exploité et reste, lui, méconnu. À l’heure de l’anthropocène, cet article déconstruit les représentations et les paradigmes d’une communauté épistémique locale. Il plaide ainsi pour des études scientifiques autonomes et radicalement interdisciplinaires intégrant une approche historique, politique et pragmatique des questions environnementales.

The urban environment of Quito, Ecuador, is marked by hydro-morphoclimatic events characteristic of an equatorial high altitude environment. Since the 1970s, a series of expert reports have attributed the main responsibility for this to the inhabitants, who build themselves on the slopes, outside the legal framework. They are indirectly legitimated by new scientific approaches, which have been developing since the early 1990s in the Americas, and which insist more generally on the anthropogenic origin of the risks. Locally, however, some research has shown the natural origin of these phenomena. Although their existence is known to experts, their content is not exploited and remains unknown. At the time of the Anthropocene, this article deconstructs the representations and paradigms of a local epistemic community. It advocates for autonomous and radically interdisciplinary scientific studies integrating a historical, political and pragmatic approach to environmental issues.

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