Exceptionnelle rose japonaise : entre résilience et banalisation

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2022

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  • 20.500.13089/d8a1
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Bernard Calas, « Exceptionnelle rose japonaise : entre résilience et banalisation », Belgeo


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Résumé Fr En

Au Japon, la production de fleurs, quoique très émiettée sur de minuscules exploitations, assure l’autosuffisance du pays en roses coupées. Pourquoi un tel émiettement productif perdure-t-il et assure-t-il l’autosuffisance floricole du pays ? Dans les études nippones, la tentation est d’insister sur la contribution de la singularité culturelle et de sa capacité à domestiquer voire à assimiler ou à traduire les modèles extérieurs, comme fondement de la construction japonaise, et ce depuis son antiquité. Une autre facilité est de s’en remettre à l’archipélité, au nationalisme et aux politiques protectionnistes, qui approchent le vrai mais sans épuiser la vérité. En effet, ce serait oublier les facteurs politiques liés à l’histoire de la démocratie japonaise pour rendre compte des rapports de force entre secteurs économiques et groupes sociaux. Mais cette exception semble menacée par les décisions du gouvernement Abé et de ses successeurs de libéraliser le secteur agricole et d’ouvrir les frontières aux importations.

In Japan, the production of cut flowers more specially cut roses, although very scattered on tiny farms, ensures the country’s self-sufficiency. Why does such a fragmented production persist and ensure the country’s self-sufficiency? In Japanese studies, the temptation is very much on insisting on cultural singularity and its capacity to domesticate external models as the foundation of the Japanese construction, and this since its antiquity. Other easy explanations would be to rely on archipelicity, nationalism or protectionism, which approach the truth but do not exhaust the truth. Indeed, this would be to forget political factors linked to the history of Japanese democracy which draw power relations between economic sectors and social groups. But this exception seems to be threatened by the decisions of the Abé government and its successors to liberalize the agricultural sector and open the borders to imports.

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