2022
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Natacha Levet, « De quoi l’euronoir est-il le nom ? », Belphégor
Au tournant des xxe et xxie siècles, les territoires de la fiction criminelle se sont diversifiés. Désormais, les collections, dans de nombreux pays européens, accueillent des fictions criminelles venues d’horizons divers, en particulier européens, certaines allant jusqu’à en faire une ligne éditoriale dominante. Cette mosaïque pourrait accréditer l’idée d’un « euronoir », label forgé par un journaliste britannique : il s’agirait d’une nouvelle forme ou inspiration, spécifiquement européenne. Cependant, l’examen conjugué des stratégies éditoriales et des œuvres amène plutôt à considérer ces fictions comme un ensemble composite, que cet article propose d’étudier, par l’analyse des lignes et structures éditoriales, des flux de traductions et d’un corpus d’œuvres.