2009
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/d94g
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https://doi.org/10.4000/beo.57
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Manuel Sartori, « L’évolution des conditionnelles en arabe égyptien contemporain », Bulletin d’études orientales
Cet article tend à montrer comment, à partir d’œuvres littéraires du début du siècle passé au début du nouveau, œuvres rédigées tout ou partie en arabe égyptien, les systèmes hypothétiques propres à cette variété d’arabe ont évolué selon un double processus : synonymisation des opérateurs de la conditionnelle (’in, ’iza et law) et, parallèlement, recul très marqué de ’iza et désuétude de ’in au profit de l’emploi quasi-exclusif de law pour l’expression de la conditionnelle. Ce dernier joue alors le même rôle que notre si français ou que le if anglais : l’indication du cadre conditionnel de l’énoncé sans présupposer de son identité potentielle ou irréelle (présente ou passée). La distinction entre ces différents ordres de la conditionnelle relève désormais nécessairement de syntaxes verbales contrastives bien loin des modèles classiques.