2009
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Florence Delmotte et al., « The master plans: what comes next? », Brussels Studies
Conçu dans le cadre du Plan régional de développement (PRD) de 2002, le schéma directeur a été présenté comme l’outil privilégié du déploiement des « zones leviers ». Il était ainsi porteur d’une triple promesse : de meilleure coordination de l’action publique, de partenariats public/privés (PPP) efficaces et de réelle participation démocratique. Mis en œuvre pour la première fois au cours de la législature régionale passée, l’outil est évalué ici sur la base d’une étude empirique de plusieurs cas, dont celui emblématique de la Cité administrative de l’Etat, et d’une après-midi d’échanges et de réflexions tenue autour de ses résultats.Pour les auteurs, la complexité administrative, la divergence des intérêts entre secteurs public et privé et la difficulté à instaurer une participation réelle des habitants mettent à mal l’efficience d’un outil qui n’a, somme toute, aucune valeur contraignante. Mais ils ne s’en tiennent pas à ce constat d’échec (partiel). Loin de recommander l’abandon de l’instrument étudié, ils esquissent au contraire des pistes susceptibles de permettre son amélioration. Si l’outil « schéma directeur » va dans la bonne direction, il appelle en effet d’autres avancées vers une gestion de l’urbanisme à la fois plus démocratique, plus efficace, respectueuse de l’intérêt collectif et porteuse d’avenir pour la ville.