La autoridad literaria

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2007

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  • 20.500.13089/dd7b
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Guillermo Serés, « La autoridad literaria », Bulletin Hispanique


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Résumé Fr Es En

L’évolution des différents cercles intellectuels de la Castille du XVe siècle est analysée en ce qui concerne l’érudition poétique. On constate tout d’abord des différences notables entre les uns et les autres pendant la première moitié du siècle, différences qui s’amenuisent au fur et à mesure que celui-ci avance, pour presque disparaître à partir des années 1460, après la mort de Cartagena, Mena, Santillana ou el Tostado, parallèlement au gain de popularité de la culture classique. Cela entraînera paradoxalement l’abandon progressif de l’arte mayor et d’une poésie trop savante et le retour à une certaine spiritualité, qui trouvera sa meilleure expression dans le conceptisme de Jorge Manrique, de la génération suivante, après les expériences infructueuses de certains poètes de transition tels que Gómez Manrique ou Pero Guillén de Segovia, du cercle de l’archevêque Carrillo. Cette évolution vers une poésie simple et morale sera consacrée, à la fin du siècle, par Juan del Encina.

Se analiza la evolución de los distintos círculos intelectuales de la Castilla del siglo XV en relación con la erudición poética. En primer lugar, se constata cómo durante la primera mitad de siglo hay notables diferencias entre unos y otros, que se van limando conforme avanza el siglo y casi de aparecen a partir de la década de 1460, tras la muerte de Cartagena, Mena, Santillana o el Tostado, y según aumenta la familiaridad con la cultura clasicista. Ello implicará, paradójicamente, que se abandone progresivamente el arte mayor y la poesía demasiado erudita y se vuelva a una cierta espiritualidad, que encontrará su mejor plasmación en el conceptismo de Jorge Manrique, tras los experimentos fallidos de algunos poetas de transición como Gómez Manrique o Pero Guillén de Segovia, del círculo del arzobispo Carrillo. Este cambio hacia la poesía sencilla y moral lo sanciona a final de siglo Juan del Encina.

The historical development of the different intellectual circles of 15th century Castile are analysed in relation to poetical erudition. First, it is observed that in the first half of the century there were major differences between the different groups, which became smaller as the century went on, and had almost disappeared by the 1460’s, following the deaths of Cartagena, Mena, Santillana and El Tostado, and as familiarity with classicist culture increased. Paradoxically, this implied the progressive abandonment of ‘arte mayor’ and excessively erudite poetry, and a return to a certain spirituality, which is best exemplified by Jorge Manrique’s ‘conceptism’ of the next generation, following the failed experiments of some of the poets of the transitional period, such as Gómez Manrique and Pero Guillén of Segovia, in Archbishop Carrillo’s circle. This path towards simple, moral poetry was sanctioned at the end of the century by Juan del Encina.

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