2017
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Raphaëlle Costa de Beauregard, « The Mediterranean Dream in Perspective: Shakespeare’s Antony and Cleopatra (1606) », Caliban
Antoine et Cleopâtre (1608) de William Shakespeare utilise le rêve méditerranéen comme arrière-plan sous de multiples aspects. Le contexte des spectacles publics fêtant les entrées royales et leurs parallèles dans les spectacles de cour qui se développent avec le règne de Jacques Ier permet d’éclairer la pièce de diverses manières. Il s’agira de rappeler le rôle des livres d’emblèmes et de l’expression d’un platonisme selon lequel les images, spectacles animés ou tableaux, signifient une réalité idéale grâce aux procédés symboliques, tels que l’allégorie héritée du drame médiéval. Les personnages sont fréquemment dépeints à la lumière de figures de la mythologie, ce que l’on retrouve dans la pièce de Shakespeare : Hercules pour Antoine, Isis pour Cléopâtre. L’intérêt de l’intégration dans la structure de la pièce de telles mises en scène est de créer une double perspective, d’une part à l’intérieur du spectacle par une mise en abyme du monarque comme destinataire de celui-ci, et, d’autre part, en invitant le spectateur à une réflexion personnelle.