2020
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/dgp6
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https://doi.org/10.4000/caliban.8648
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Thomas Pughe, « Nature’s Social Union: Re-Reading Anthropomorphism in Poetry About Animals », Caliban
Les expressions anthropomorphiques dans certains poèmes peuvent-elles représenter l’être-animal au-delà de la simple exploitation symbolique ? Cette question sera au cœur de l’analyse de trois poèmes canoniques sur les relations entre les animaux et les humains, à savoir « To a Mouse » de Robert Burns, « Black Cat » (« Schwarze Katze ») de Rainer Maria Rilke et « Little Whale Song » de Ted Hughes. Le choix de ce petit corpus correspond historiquement à l’évolution des sciences naturelles modernes de la fin du dix-huitième siècle jusqu’à nos jours. Si le rejet de l’anthropomorphisme est devenu au cours de cette évolution la norme dans les discours scientifiques, l’éthologie contemporaine est cependant revenue à une position plus nuancée. Celle-ci nous sert de cadre théorique pour l’interprétation des poèmes du corpus, interprétation qui permet la conclusion que dans certains cas, poésie et sciences (notamment l’éthologie) s’avèrent être complémentaires.