2015
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/dhxv
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https://doi.org/10.4000/carnets.1104
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Lorsque nous pénétrons dans la mer superviellienne, par le biais de L’Enfant de la haute mer, il nous faut accepter que l’incongru et l’insolite font partie du réel. L’ambiguïté de ce monde, tout en même temps proche et lointain du nôtre, nous contraint à redéfinir les frontières entre le réel et le surnaturel, le visible et l’invisible. La rue flottante ou, plus précisément, l’île déserte, est un lieu où le regard se perd, où aucun point fixe n’aide à ordonner et à organiser la vision. Ainsi dépouillée de ses déterminations ordinaires – spatiales et temporelles –, cet élément de la nature constitue une sorte de néant, impossible à exploiter.