2009
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https://doi.org/10.4000/cdlm.4897
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Nizar Sayari et al., « Origine du paysage andalou dans le nord-ouest tunisien », Cahiers de la Méditerranée
Le paysage, concept très vaste, est considéré comme le produit d’une multitude d’interventions dont l’action de l’être humain reste la plus importante, du fait qu’elle décide de son destin et de son apparence. Testour jouissait du statut de « plus grand centre morisque » de la Tunisie à l’aube du xviie siècle. Cela lui a valu d’être la référence, quant à l’apport de cette communauté dans les régions de leur implantation.À travers des pratiques et des usages acquis et ramenés de leur Espagne natale, les morisques de Testour ont contribué d’une manière irrécusable au changement de l’ensemble du paysage testourien et de ses environs. Ce paysage vécu, dans lequel ils évoluent, et par lequel ils affichent leur appartenance et leur identité, est construit suivant un modèle ancré dans leurs mémoires. Il acquiert donc une valeur symbolique et emblématique pour l’ensemble de la communauté morisque. Ils ont ainsi généré un genre nouveau de « paysage », insolite et inaccoutumé pour l’ensemble de la Tunisie de l’époque, un paysage construit suivant le modèle hispano-andalou.