2011
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Henri Ortholan, « La représentation de l’armée du Second Empire par la peinture », Cahiers de la Méditerranée
Le Second Empire donne un élan nouveau à la peinture militaire, bien qu’il soit moins puissant que celui suscité par le précédent empire. Importante et variée, souvent académique, elle est renouvelée au début du xixe siècle. Elle aborde tous les aspects de la vie militaire, notamment les campagnes extérieures, que les peintres suivent, en Algérie, en Crimée, en Italie, au Mexique. Retenons les noms d’Yvon, Rigo, Pils Beaucé, Philippoteaux, Meissonnier, Charpentier, Manet, Massé, H. Vernet et ceux des aquarellistes Armand-Dumaresq, Gignoux, Rocton, Lalaisse. Après 1870, les peintres consacrent toujours leur art à cette armée impériale, mais au service d’un discours désormais patriotique suivant un style plus libre, dont Detaille et de Neuville sont les plus représentatifs. Mais, dès la guerre de Crimée, la photographie donne à la représentation du soldat une dimension nouvelle.