2016
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Frédéric Teinturier, « „Mein lieber Antipode…“ Heinrich Manns Briefe an Ludwig Ewers (1889‑1894) », Cahiers d’études germaniques
Les lettres que le jeune Heinrich Mann (1871-1950) a écrit son ami Ludwig Ewers entre 1889-1894 sont le témoin privilégié et quasi unique de la toute première période créatrice de l’auteur. Dans ces lettres, qui sont parfois très longues, le futur nouvelliste et romancier se met en scène comme dilettante et commente ses premiers essais dans le domaine littéraire ainsi que ceux de son correspondant. La critique qu’il fait des insuffisances de son ami est aussi pour lui l’occasion d’exposer ses réflexions esthétiques. Malgré toutes les évolutions ultérieures de l’auteur, qui a renié les œuvres de cette première période, certains aspects de sa conception de l’art narratif sont déjà présents ici. En particulier, sa conception du « réalisme » permet, au-delà des contradictions d’un tout jeune homme et de certains points discutables, de jeter un regard intéressant dans son atelier d’écrivain.