2012
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/dpj5
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https://doi.org/10.4000/cei.294
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L’article retrace le parcours narratif et critique d’Italo Calvino au début des années quatre-vingt. La réflexion de l’auteur de Se una notte d’inverno un viaggiatore est mise en relation avec son activité éditoriale, dans le contexte de la maison d’édition Einaudi. Dans ce contexte, il suit et il soutient les débuts littéraires d’Andrea De Carlo et de Daniele Del Giudice. Treno di panna (1981) et Lo stadio di Wimbledon (1983), par conséquent, font partie de la réflexion menée par Calvino autour de la visibilité et de la description, une réflexion qui est interne au panorama éditorial des années quatre-vingt : un moment marqué par l’attention forte portée au lancement de jeunes auteurs italiens. L’examen de la correspondance et des textes qui ont marqué le rapport entre De Carlo, Del Giudice et leur « maître », permet d’aborder un discours sur les valeurs de la narration qui signeraient l’histoire de la littérature italienne des années suivantes ; une littérature qui a été dominée par la figure d’Italo Calvino, qui en a été un vrai protagoniste, et non seulement un observateur attentif.