2016
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https://doi.org/10.4000/cei.3045
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Entre la nouvelle de Francesco Domenico Guerrazzi, La serpicina, à mi-chemin entre apologue et conte, et le chapitre xvii du roman de Manzoni, I Promessi sposi, se dessine un même monde de référence, qui est celui du conte populaire érigé en genre littéraire sous le nom de fiaba. Faute de la présence dans ces deux textes d’un « objet imprégné du pouvoir de la forme » et capable de « la représenter comme la relique représente la forme de la légende » (André Jolles), cette fonction semble devoir être occupée dans la littérature italienne du xixe siècle par une forme linguistique : l’impératif redoublé qui, présent dans le texte de Guerrazzi, est introduit par Manzoni dans la dernière version de son roman, la Quarantana, avant de devenir le signe distinctif du genre : tant dans sa version orale populaire colligée sur le terrain que dans les productions d’auteurs aussi renommés que Collodi.