« Se bisongno fosse per niuno chaso » : les catastrophes dans les livres de famille florentins (xive‑xve siècles)

Fiche du document

Date

2023

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
  • 20.500.13089/dpi5
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2260-779X

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1770-9571

Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/dpjx

Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/cei.13074

Organisation

OpenEdition

Licences

info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/




Citer ce document

Élise Leclerc, « « Se bisongno fosse per niuno chaso » : les catastrophes dans les livres de famille florentins (xive‑xve siècles) », Cahiers d’études italiennes


Partage / Export

Résumé Fr En It

L’article entend analyser la façon dont les phénomènes naturels exceptionnels (inondations, séismes, épidémies notamment) sont décrits dans un corpus de 150 livres de ricordanze et de ricordi florentins des xive et xve siècles. La notion de signum — centrale dans les récits de désastres des chroniques de l’époque — paraît nettement moins fonctionnelle dans les livres de famille. Si les différents phénomènes naturels extrêmes se répartissent sur un continuum allant de l’aléa naturel au phénomène signifiant d’origine surnaturelle, cette dernière catégorie est très minoritaire. Les catastrophes du corpus constituent des casi variés dont les scripteurs entendent avant tout rendre compte, afin de fournir à leurs descendants des informations utiles en société, plutôt que des interprétations.

The article aims to analyze how exceptional natural phenomena (floods, earthquakes, epidemics) are described in a corpus of 150 Florentine ricordanze and ricordi from the 14th and 15th centuries. The notion of signum—essential in the chronicles of that time—appear much less functional in family books. While the various forms of extreme natural phenomena spread over a continuum that ranges from natural hazards to significant supernatural phenomena, the latter are infrequent. In the corpus, disasters represent a wide range of casi which the writers primarily intend to record, in order to provide their descendants with information useful in society, rather than interpretations.

L’articolo intende analizzare il modo in cui i fenomeni naturali eccezionali (alluvioni, terremoti ed epidemie in particolare) sono descritti in un corpus di 150 libri di ricordanze e ricordi fiorentini del XIV e XV secolo. La nozione di signum, che era allora centrale nei resoconti delle catastrofi nelle cronache, sembra essere molto meno rilevante nei libri di famiglia. Sebbene i vari fenomeni naturali estremi possano essere distribuiti lungo un continuum che va dall’incidente naturale al fenomeno significativo di origine soprannaturale, quest’ultima categoria è decisamente minoritaria. I disastri presenti nel corpus rappresentano un’ampia gamma di casi che gli scrittori intendevano registrare per trasmettere ai loro discendenti informazioni utili in società, senza necessariamente interpretarli.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines