2003
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Tassos ANASTASSIADIS, « Les cartes d'identité grecques et la dé-légitimation d'une pratique d'identification », Cahiers d’études sur la Méditerranée orientale et le monde turco-iranien
Lors du début de la "crise des cartes d¹identité" en Grèce en 1993, l'image du pays contrastait sérieusement avec la bonne publicité dont il bénéficie aujourd'hui, après une présidence de l'Union européenne plutôt réussie. Cette crise était censée démontrer soit le caractère orthodoxe "incompatible" avec l'Europe de la Grèce, soit l'opposition persistante au sein du pays entre un parti occidentaliste, modernisateur, incarné par les intellectuels et un parti orientaliste orthodoxe, et "traditionaliste", dont le porte-parole était l'Eglise de Grèce. Et si pour commencer à échapper à ces oppositions transcendantes, nous analysions plutôt la manière dont l'Etat grec a commencé à "catégoriser" ses citoyens, légitimant ainsi certains critères tout en écartant d'autres?