The sacred memory regime and museum exhibitions during the centenary of the First World War in Russia

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  • 20.500.13089/e182
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Sofia Tchouikina, « The sacred memory regime and museum exhibitions during the centenary of the First World War in Russia », Civilisations


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Résumé En Fr

During the centenary of the First World War in Russia, museums in Moscow and Saint Petersburg organised numerous exhibitions. This article investigates the impact on museums of the “sacred memory regime” typical of that centenary. The efforts of the Russian state to emotionalise the event and the efforts of the Orthodox Church to become an essential partner of the state in the field of war memory explain the massive use of religious ceremonies, symbols, and expressions. In this context, public museums have responded in different ways. Some museums, in continuity with the Soviet museological tradition, have adopted a secular, scientific approach to the display of cult objects. Others, combining the Soviet tradition and the new museology, presented their exhibits in a “sacred-secular” way, using some visual elements that recalled the debt of memory and in a way that was likely to evoke an emotional response. The third group, especially the war museums, presented their institutions as “sacred spaces” by displaying icons, using images of Christ to decorate the space, organising prayers and staging the religious mentality of the people who lived through the war. As a case study, the new museum ‘Russia in the Great War’ in the Martial Chamber in Tsarskoe Selo, is described in detail to analyse this trend.

Lors du centenaire de la Première Guerre mondiale en Russie, les musées de Moscou et de Saint-Pétersbourg ont organisé de nombreuses expositions. Cet article étudie l’impact sur les musées du « régime mémoriel sacré » caractéristique de ce centenaire. L’effort de l’Etat russe pour sensibiliser le public et la participation active de l’Eglise orthodoxe, devenue un acteur incontournable dans le domaine de la mémoire, expliquent l’utilisation massive des cérémonies religieuses et des discours marqués par l’influence de l’Eglise. Dans ce contexte, les musées publics ont réagi de différentes manières. Certains musées, fidèles à la tradition muséologique soviétique, ont adopté une approche laïque et scientifique de l’exposition des objets de culte. D’autres, combinant la tradition soviétique et la nouvelle muséologie, ont présenté leurs expositions d’une manière à la fois sacrée et laïque, en créant une ambiance commémorative et patriotique et en utilisant certains éléments visuels, textuels et sonores pour rappeler le devoir de mémoire. D’autres enfin, en particulier les musées de guerre, se sont présentés comme des « espaces sacrés » en exposant des icônes, des images du Christ, en organisant des prières et en mettant en valeur la mentalité religieuse des personnes qui avaient vécu la guerre. Le nouveau musée « La Russie dans la Grande Guerre », situé dans la Chambre Martiale à Tsarskoe Selo, est étudié de manière détaillée pour analyser cette nouvelle approche dans la présentation du fait militaire.

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