L’éphémère école de droit de l’île Bourbon : velléités et échecs (1825-1837)

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2021

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  • 20.500.13089/e1f3
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Jérémy Boutier, « L’éphémère école de droit de l’île Bourbon : velléités et échecs (1825-1837) », Cahiers Jean Moulin


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En 1825, la colonie française de l’île Bourbon est régie par la loi française mais aussi par des normes spéciales adaptées à un territoire situé à 4 000 lieues des côtes française où la majorité de la population est esclave. L’essor démographique augmentant le contentieux, on peine à trouver des juristes compétents. Les litiges étant souvent spécifiques car liés à l’esclavage ou aux questions agricoles, les autorités locales décident d’établir un établissement dispensant des cours de droit dans lequel le droit local de Bourbon serait enseigné. Trois écoles se succèdent ainsi de 1825 à 1837 trahissant un manque de stabilité dû à des conceptions divergentes de l’évolution de la justice locale, entre une élite coloniale soucieuse du maintien de sa société esclavagiste et une métropole tâchant de promouvoir une société moins compartimentée. Cette communication propose de revenir sur les raisons qui ont justifié l’établissement de trois écoles, mais également les motivations principales des protagonistes qui contribuèrent à l’abandon de l’enseignement pendant un siècle.

In 1825, the French colony of Bourbon Island is ruled by French law but also by a special legal system adapted to its territory far from the French coasts where the majority of the population is enslaved. It is hard to find competent lawyers due to the rise of legal cases because of the demographic growth. The disputes being frequently linked to slavery or to farming concerns, the local authorities decide to establish a school of law teaching the local law of Bourbon. Thus, three schools appear and disappear between 1825 and 1837. This lack of stability was due to different conceptions of the future of the local justice, between the colonial elite attentive to slave system upholding and the metropole more concerned by a fairer society. This paper proposes to revisit the reasons which justified the establishment of three schools but also the protagonists’ main motivations, which contributed to end up with law teaching for a century.

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