2017
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1777-5299
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1252-7017
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/e31n
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/clio.13473
info:eu-repo/semantics/openAccess , All rights reserved
Arnaud Lestremau, « Le genre du nom dans l’Occident médiéval (vie-xie siècle) », Clio. Femmes, Genre, Histoire
Les études anthroponymiques visent généralement à faire du nom un outil pour comprendre les usages sociaux et culturels dans un espace donné. Le statut spécifique des femmes dans la société du haut Moyen Âge invite donc à s’appuyer sur leurs noms pour comprendre quelle était leur condition. La rareté de la documentation ne facilite pas cette tâche. Néanmoins, en s’appuyant sur les noms, il est possible d’analyser le rôle des femmes dans la parenté : il s’avère qu’elles ont plus de peine à transmettre leurs noms et qu’elles transmettent également les noms de leurs ancêtres plus difficilement que ne le font les hommes, sauf dans de rares cas d’hypogamie. Il serait toutefois imprudent de postuler l’existence de différences radicales entre noms des hommes et des femmes, et tout aussi dangereux d’attacher aux noms une sémiotique genrée.