Contraception et avortement dans les Antilles françaises (Guadeloupe et Martinique, 1964-1975)

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2019

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  • 20.500.13089/e24t
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Michelle Zancarini-Fournel, « Contraception et avortement dans les Antilles françaises (Guadeloupe et Martinique, 1964-1975) », Clio. Femmes, Genre, Histoire


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L’article se propose de voir comment ont été promus par les gouvernements de la Ve République la contraception et l’avortement en Guadeloupe et Martinique entre 1964 et 1975. La volonté de différencier la métropole (politique nataliste) des Antilles (politique néo-malthusienne) a été battue en brèche par le refus de l’Église et de certains partis politiques antillais. Les féministes ont dénoncé ces différences de politique. La contraception a été par ailleurs encouragée par des associations et des médecins soucieux d’améliorer la vie des femmes en limitant les grossesses à répétition. En fin de compte, ce sont les femmes elles-mêmes qui ont décidé (ou non) de limiter les naissances.

The article examines the ways in which contraception and abortion were promoted by the governments of the Fifth Republic in Guadeloupe and Martinique between 1964 and 1975. The desire to differentiate between metropolitan France (which favoured pronatalist policies) and the West Indies (neo-Malthusian policies) was undermined by the refusal of the Church and some West Indian political parties. Feminists denounced these policy differences. But contraception was also promoted by associations and doctors concerned with improving women’s lives by limiting repeated pregnancies. Ultimately, it was women themselves who decided whether (or not) to limit births.

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