Aspects logistiques, financiers et juridiques du trafic vers les Petites Antilles françaises dans la première moitié du xviie siècle

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2019

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  • 20.500.13089/e3ga
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Éric Roulet, « Aspects logistiques, financiers et juridiques du trafic vers les Petites Antilles françaises dans la première moitié du xviie siècle », Clio@Themis


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Résumé Fr En

Durant la première moitié du xviie siècle, la Compagnie des îles de l’Amérique a reçu du pouvoir royal le monopole de l’exploitation des terres au-delà de l’Atlantique et du trafic marchand. Ne disposant pas d’assez de navires, elle concède à des particuliers des licences pour commercer. Un trafic assez régulier se met ainsi en place entre les principaux ports de France, qui sont autant de bases opérationnelles de la Compagnie (Dieppe, Le Havre, Nantes, La Rochelle), et les Antilles.Les chartes-parties et les contrats qui reposent dans les archives notariales, notamment normandes, peuvent nous permettre de saisir le montage financier de telles opérations (emprunt, charte-partie à tiercement, prêt à la grosse) ainsi que des modalités d’affrètement des navires (délais de préparation, rassemblement des équipages et des marchandises). Il est aussi possible de reconstituer une partie des volumes de marchandises transportées et de la nature des échanges. Le risque de tels voyages est évident. Aux conditions climatiques parfois terribles (tempêtes, ouragans et cyclones), il faut ajouter la menace corsaire, notamment flamande (les corsaires opèrent à partir d’Ostende et de Dunkerque), mais aussi turque (sur la côte occidentale de l’Afrique) qui perturbe la route commerciale, et fait craindre la prise du navire, des marchandises et des équipages.Mais cette organisation est-elle la plus appropriée pour développer les échanges avec les îles ?

During the first half of the seventeenth century, the french Compagnie des îles de l’Amérique received from the royal power the monopoly of land exploitation beyond the Atlantic and merchant traffic. Since it does not have enough vessels, it grants individuals licences to trade. A fairly regular traffic is thus set up between the main ports of France, which are as many operational bases of the company (Dieppe, Le Havre, Nantes, La Rochelle), and the Antilles.The contracts that rest in the notarial archives, in particular in Normandy, can allow us to enter the financial arrangement of such operations (credit, charte-partie, prêt à la grosse) as well as the arrangements for chartering vessels (preparation of crews and goods). It is also possible to reconstruct part of thee volumes of goods transported and the nature of the trade. The risk of such journeys is obvious. To the sometimes terrible climatic conditions (storms, hurricanes and cyclones), it is necessary to add the corsary threat, especially Flemish (privateers operate from Ostend and Dunkirk), but also Turkish (on the west coast of Africa) disrupting the commercial route, and disrupting the capture of the vessel, cargo and crews.But is this organisation the most appropriate for developing exchanges with the islands of America?

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