Une paillardise rituelle

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2009

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  • 20.500.13089/e3w0
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Résumé Fr En

Les chants de captifs dont il est question dans cet article parodient publiquement, en termes très grossiers, les chants cérémoniels et rituels de la culture officielle dioula concurremment à leur exécution. En première apparence, il s’agirait donc d’un genre subversif de la part des anciens captifs qui affichent ainsi leur insolence envers leurs anciens maîtres. Mais une analyse plus poussée de telles pratiques montre que les choses sont un peu plus compliquées et que, dans ces parodies rituelles, il y a aussi un échange de services implicite entre les ex-captifs et les hommes libres de naissance où chacun trouve son compte dans le cadre d’un certain équilibre social.

Prisoner songs publically parody, in very crude terms, the ceremonial and ritual songs of official Diula culture. At first sight, it seems we are dealing with a subversive genre performed by ancient captives who thus proclaim their insolence vis-a-vis their ancient masters. But in-depth analysis of these practices reveals that things are much more complicated and that in these ritual parodies, there is also an implicit exchange of services between the ex-captives and the men free by birth, where each finds what he needs within the framework of a certain social equilibrium.

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