2009
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https://doi.org/10.4000/clo.381
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Jean Derive, « Une paillardise rituelle », Cahiers de littérature orale
Les chants de captifs dont il est question dans cet article parodient publiquement, en termes très grossiers, les chants cérémoniels et rituels de la culture officielle dioula concurremment à leur exécution. En première apparence, il s’agirait donc d’un genre subversif de la part des anciens captifs qui affichent ainsi leur insolence envers leurs anciens maîtres. Mais une analyse plus poussée de telles pratiques montre que les choses sont un peu plus compliquées et que, dans ces parodies rituelles, il y a aussi un échange de services implicite entre les ex-captifs et les hommes libres de naissance où chacun trouve son compte dans le cadre d’un certain équilibre social.