2019
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1961-8603
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0373-5834
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/e63h
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/com.9779
info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
Vosh Dathus et al., « La production foncière informelle dans les périphéries de Port-au-Prince », Les Cahiers d’Outre-Mer
L’objectif de cet article est d’analyser l’émergence des nouveaux quartiers périphériques de Port-au-Prince dans la période post-séisme en privilégiant l’étude des modes d’accès aux sols devenus de facto urbains. Par l’examen croisé du cas de Boko dans la commune de Gressier au sud de l’agglomération de Port-au-Prince et de Canaan au Nord-ouest, le rôle paradoxal des acteurs institutionnels, État, collectivités territoriales ou ONG, est interrogé car fait d’encouragements conjoncturels d’accès au sol et d’interdictions structurelles de sécurisation foncière. Cette ambiguïté encourage le développement d’une production foncière informelle et celui d’un marché immobilier attirant de nombreux ménages en mobilités résidentielles. Mais ces derniers se trouvent confrontés à un statut foncier précaire fragilisant leur droit à la ville et à une citadinité reconnus.