le Futur de l’allemand

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2006

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  • 20.500.13089/eevw
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Aude Rebotier, « le Futur de l’allemand », Corela


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Résumé Fr En

La forme werden + infinitif, considérée traditionnellement comme le Futur de l’allemand, fait depuis longtemps l’objet de vives controverses. En concurrence avec le Présent, relativement peu employée, porteuse de diverses nuances dites modales, elle est régulièrement contestée comme Temps. Cet article, fondé sur les résultats d’une analyse de corpus, examine les différents arguments et les relativise par une comparaison avec le français. Il conclut qu’on peut plaider pour un statut de Futur pour la forme werden + infinitif sans pour autant négliger ses spécificités en allemand, si l’on considère que werden + infinitif est un Futur restreint aux emplois les plus typiques d’un Temps futur, ceux où le paradoxe lié à l’existence d’un Temps futur est mis en valeur : le locuteur s’engage sur un fait qui par définition n’est pas (encore) avéré.

Werden + infinitive is traditionally considered as the German future tense, but it has been much debated for a long time. Because of its competition with the Präsens, because it is less frequently used than other future tenses (like French future tenses), and because it carries various modal effects, its status as a Tense is regularly questioned. This article is based on the results of a corpus analysis. It examines the various arguments that could speak against its status as a Tense, and relativizes them by looking at the French tenses. It is possible to uphold that werden + infinitive is a tense without disregarding its specific use in German, if one admit that the German future tense is limited to the most typical uses of a future tense, i.e., those in which the paradox of every future tense is most apparent: the speaker commits himself to a fact that is not (yet) proved to be true.

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