Family resemblances and the structure of spatial relationships

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Date

2005

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  • 20.500.13089/eew2
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Corela

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Claude Vandeloise, « Family resemblances and the structure of spatial relationships », Corela


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Résumé En Fr

This article investigates the strength and the shortcomings of the notion of family resemblance features in the description of the linguistic representation of spatial relationships. The relationship bearer/burden (B/b) conveyed in French by x est sur y and the relationship of suspension (S) conveyed by x pend à y are taken as examples. The relationships B/b and S will be described by traits or values determining how the bearer support the burden (dimension W); the type of contact between the bearer and the burden (dimension C); and the relative positions of the bearer and the burden in the vertical axis (dimension H). Each situation in the world described by x est sur y or x pend à y may be represented by a combinations of three values in dimensions W, C and H. I call the sets of these combinations the family resemblance B/b and the family resemblance S. According to a first interpretation of these family resemblances, the sets of combinations of family resemblances B/b and S might be delineated by considering their values in isolation, independently of the global situations they characterize. In order to reach this goal, probabilistic approaches attribute individual category validity to values. If this analytical interpretation of family resemblances were true, family resemblances might be considered as the last shelter for the semantic features of structuralist linguistics. This article demonstrates the shortcomings of the analytical interpretation of family resemblances: even though, linguistically, they allow for an exhaustive description of the expressions être sur and pendre à , it is unlikely that, psychologically, categories B/b and S cannot be completely delimitated by an additive summation of the values in family resemblances B/b and S. According to a second interpretation of family resemblances B/b and S, speakers pay attention to the overall similarity of situations. In this global interpretation of family resemblances, values are treated in a non-independent way. This knowledge is solidly anchored in the experience of the world.

Les avantages et les inconvénients des traits dans les ressemblances de famille qui décrivent les relations spatiales sont évalués dans cet article. La relation porteur/porté (P/p), décrite par x est sur y, et la relation de suspension (S), décrite par x pend à y, sont choisies comme exemples. Les relations P/p et S sont décrites par des traits ou des valeurs qui déterminent comment le porteur supporte le porté (dimension W) ; le type de contact entre le porteur et le porté (dimension C) ; et la position relative du porteur et du porté sur l’axe vertical (dimension H). Chaque situation dans le monde qui est décrite par x est sur y ou par x pend à y peut être caractérisée par une combinaison de trois valeurs des dimensions W, C et H. Ces ensembles de combinaisons sont appelés famille de ressemblance P/p et famille de ressemblance S. Selon une première interprétation de ces familles de ressemblances, les ensembles de combinaisons qui les déterminent seraient délimités en considérant isolément chaque valeur, indépendamment de la situation globale qu’elles représentent. Pour atteindre ce but, des approches basées sur les probabilités attribuent différents index de représentativité à chaque valeur dans chaque catégorie. Si cette interprétation analytique s’avérait exacte, les familles de ressemblance constitueraient un dernier refuge pour les traits sémantiques de la linguistique structuraliste. L’article démontre l’échec de l’interprétation analytique des ressemblances de famille. Bien que, linguistiquement, elle permette une description exhaustive des expressions être sur et pendre à, il est peu plausible que, psychologiquement, les catégories P/p et S soient complètement déterminées en additionnant isolément les poids des valeurs des combinaisons. Selon une seconde interprétation des familles de ressemblance P/p et S, les locuteurs se basent sur une reconnaissance globale des similarités entre les situations décrites par être sur et pendre à. Dans cette interprétation globale des ressemblances de famille P/p et S, les valeurs ne sont pas traitées indépendamment et la maîtrise de ces catégories dépend étroitement de notre expérience du monde.

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