2018
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Laurent Fedi, « Schelling en France au xixe siècle », Les Cahiers philosophiques de Strasbourg
La philosophie de Schelling pénètre en France, assez timidement, par le canal des penseurs spiritualistes (Cousin, Ravaisson), mais aussi par le biais d’érudits (Matter, Willm…). Sa philosophie romantique et son volontarisme métaphysique entrent en résonance avec des préoccupations d’époque ; son néo-christianisme semble pouvoir remplir l’espace laissé vacant par le retrait des croyances religieuses. La situation s’inverse avec le « retour à Kant » et le triomphe du rationalisme républicain. La philosophie de l’identité est alors interprétée comme un monisme qu’il faut tenir à distance. Cette désaffection explique la rareté des traductions. On trouvera à la fin de l’article l’inventaire des textes (de Schelling et sur Schelling) publiés en français avant 1900.