La nécessité de fait selon Aristote et la phénoménologie

Fiche du document

Date

2014

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
  • 20.500.13089/ehnu
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2648-6334

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1254-5740

Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/ehnh

Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/cps.1234

Organisation

OpenEdition

Licences

info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/



Citer ce document

« La nécessité de fait selon Aristote et la phénoménologie », Les Cahiers philosophiques de Strasbourg


Partage / Export

Résumé 0

Les travaux de Saul Aron Kripke et la logique modale contemporaine établissent que la simultanéité de la nécessité et de l’a prioricité constitutives de la métaphysique kantienne résulte d’une confusion entre nécessités aléthique et épistémique. Cela conduit à un renouveau de la métaphysique, fondée sur une nécessité réelle de type non-a priori, c’est-à-dire une nécessité de fait. Celle-ci est perceptible chez Aristote au travers de la conception d’une nécessité hypothétique. Cette conception est ré-élaborée en une métaphysique phénoménologique par Husserl (« faits originaires » [Urtatsachen]), Sartre, Levinas (la phénoménologie « ruine la souveraineté de la représentation ») ou J.-L. Marion (et son concept paradoxal de « contingence nécessaire »), faisant ainsi de l’automanifestation de la phénoménalisation un événement qui émerge spontanément et qui s’établit de soi : une nécessité de fait.

document thumbnail

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines