2013
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2547-5746
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1296-4077
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/ei5c
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/crau.488
info:eu-repo/semantics/openAccess , All rights reserved
André Guillerme et al., « Le front de l’industrialisation de la construction. 1915-1920 », Les Cahiers de la recherche architecturale et urbaine
La Grande Guerre industrialise le bâtiment pour encaserner les troupes engagées. Les baraques en bois, préfabriquées dans des scieries, à l’arrière, engerbées, transportées par voies terrestres, sont montées par des compagnies spéciales du Génie. Une organisation industrielle militaire de la construction montre son efficacité dans les deux batailles de la Somme et de l’Aisne. Près de 100 000 baraques Adrian françaises, 150 000 baraques Nissen britanniques légères, démontables, occupent la zone alliée, pour loger sommairement, soigner, organiser, nourrir les armées. Quatre millions d’hommes s’y agglomèrent. Une urbanistique de guerre s’élabore dans ces villes nouvelles qui s’égrainent aux lisières des bois et le long des voies ferrées.