Le jardin d’Éden : le paradis terrestre renouvellé dans le jardin de la Reine à Trianon de Pierre-Joseph Buc’hoz

Fiche du document

Date

2010

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
  • 20.500.13089/eije
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1958-9271

Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/eiyg

Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/crcv.12072

Organisation

OpenEdition

Licences

info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/




Citer ce document

Gabriela Lamy, « Le jardin d’Éden : le paradis terrestre renouvellé dans le jardin de la Reine à Trianon de Pierre-Joseph Buc’hoz », Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles


Partage / Export

Résumé Fr En

Pierre-Joseph Buc’hoz (Metz, 1731 – Paris, 1807), médecin botaniste attaché à la maison de Monsieur, frère de Louis XVI, publia de 1783 à 1785 deux cent soixante gravures de plantes (dont soixante jacinthes et tulipes) acclimatées et cultivées dans les jardins de la reine à Trianon. Du cap de Bonne-Espérance à la Guyane, de la Chine au Canada, de l’Afrique à la Sibérie, des voyageurs rapportaient alors graines et plantes que les jardiniers Richard père et fils acclimataient dans les serres chaudes de Trianon situées à l’emplacement du jardin anglais actuel dans le domaine de Versailles. Buc’hoz, déjà vivement critiqué de son vivant et qualifié au xixe siècle de « miserabilimus compilator », a publié un très grand nombre d’ouvrages d’histoire naturelle dont plusieurs in-folio. Très proche de la cour, il fut un véritable chroniqueur des faits scientifiques et botaniques des princes qu’il avait le privilège de côtoyer. Ainsi Le jardin d’Éden : le paradis terrestre renouvellé dans le jardin de la Reine à Trianon met en scène les voyageurs, botanistes, médecins, princes et mécènes qui ont permis de constituer dans les jardins de Trianon une collection botanique méconnue et oubliée.

Pierre-Joseph Buc’hoz (Metz, 1731 – Paris, 1807), a botanical physician attached to the house of Monsieur, the brother of Louis XVI, published from 1783 to 1785 no fewer than 260 engravings of plants (including sixty daffodils and tulips) acclimatized and cultivated in the Queen’s Gardens at Trianon. From the Cape of Good Hope to Guiana, from China to Canada and from Africa to Siberia, travelers brought back seeds and plants that the gardeners Richard, father and son, acclimatized in hothouses at Trianon located on the site of the present-day English garden at Versailles. Buc’hoz, harshly criticized during his lifetime and described in the nineteenth century as ‘miserabilimus compilator’, published a very great number of volumes about natural history, including several in folio format. Being very close to the court, he reported on the scientific and botanical experiences of the princes whom he was privileged to frequent. His Jardin d’Éden : le paradis terrestre renouvellé dans le jardin de la Reine à Trianon spoke of the travellers, botanists, physicians, princes and patrons who enabled a little-known and long-forgotten botanical collection to be set up in the gardens of Trianon.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines