2013
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/eiyj
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https://doi.org/10.4000/crcv.12143
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Norbert Elias et Louis Marin ont disparu tous deux au début des années 1990 : le sociologue allemand en 1990, à l’âge de quatre-vingt-treize ans ; le philosophe-sémiologue français en 1992, à l’âge de soixante-et-un ans seulement. Les travaux qui leur ont été consacrés ne font pas mention de contacts entre eux et n’établissent pas de relations entre leurs œuvres respectives. Bien que n’étant pas historiens, tous deux élaborèrent, dans le cadre de leur discipline respective, une lecture originale du xviie siècle français, de la société de cour et de l’absolutisme. Ces deux approches influencèrent de manière inégale (Elias beaucoup plus que Marin) la recherche historique et constituent, encore aujourd’hui, des interprétations fondamentales de cette période qui intéressent tous ceux qui se passionnent pour les méthodes et les catégories permettant d’interpréter l’histoire de la cour.