Enfermer les contagieux et les contagieuses à Marseille pendant la peste de 1720

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2023

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  • 20.500.13089/ek5k
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Fleur Beauvieux, « Enfermer les contagieux et les contagieuses à Marseille pendant la peste de 1720 », Criminocorpus, revue hypermédia


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La peste de Marseille de 1720-1722 correspond à l’émergence d’un réseau de lieux d’enfermement destiné à recevoir les pestiférés. Cette période de forte mortalité entraîne une redéfinition de l’enfermement au début du xviiie siècle : être enfermé devient en partie une peine, bien avant la mise en place des lois postrévolutionnaires qui institueront cette punition. Si les pestes précédentes au xviie siècle avaient déjà vu l’émergence de lieux de renfermement tels que le Refuge, c’est sans commune mesure avec l’accroissement significatif des lieux de réclusion en temps d’épidémie. Ces mobilités induisent de nouveaux rapports de genre, des réorganisations socio-familiales et une redéfinition de l’intime. Les établissements actifs pendant l’épidémie nous permettent d’étudier tout d’abord l’institution du Refuge et la complexité de l’enfermement des femmes et filles dites de débauche.

The plague of Marseilles in 1720-1722 led to the emergence of a network of confinement facilities for the plague victims. This period of high mortality led to a redefinition of confinement at the beginning of the 18th century: being locked up became in part a punishment, well before the post-revolutionary laws that would institute this punishment. Although previous plagues in the 17th century had already seen the emergence of places of confinement such as the Refuge, this was out of all proportion to the significant increase seen in times of epidemics. These mobilities led to new gender relations, socio-familial reorganisations and a redefinition of the intimate. The establishments that were active during the epidemic allow us to study the institution of the Refuge and the complexity of the confinement of women and girls.

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