Prendre soin du détenu, surveiller l’enfermement. Les Compagnies de la Miséricorde dans l’espace belge de l’Ancien Régime aux Révolutions (1600-1830)

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2023

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  • 20.500.13089/ek5t
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Xavier Rousseaux, « Prendre soin du détenu, surveiller l’enfermement. Les Compagnies de la Miséricorde dans l’espace belge de l’Ancien Régime aux Révolutions (1600-1830) », Criminocorpus, revue hypermédia


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Résumé Fr En

À la fin de l’Ancien Régime, non seulement l’enfermement punitif s’inscrit plus fermement dans le paysage des sociétés urbaines, mais les circulations entre l’intérieur des murs et la société ambiante évoluent. Certaines de ces circulations et échanges entre l’intérieur et l’extérieur des murs, sont ritualisées et structurées dans un des cadres majeurs de sociabilité : celui des confréries religieuses, en particulier celles de la Miséricorde ou de Saint-Jean Décollé, patron des suppliciés et des prisonniers. Nées des préoccupations envers l’accompagnement des mourants lors de la grande épidémie de Peste Noire, certaines se spécialisent dans l’accompagnement des détenus au dernier supplice. Prendre soin du prisonnier pauvre devient un marqueur d’appartenance sociale et du modèle charitable de la ville. Durant les soubresauts révolutionnaires, ces associations religieuses se transforment alors que leur activité s’oriente vers le souci de la condition de l’ensemble des prisonniers.

At the end of the Ancien Régime, not only did punitive confinement become more firmly established in the landscape of urban societies, but the circulation between the interior of the walls and the surrounding society evolved. Some of these circulations and exchanges between inside and outside the walls were ritualised and structured in one of the major frameworks of sociability: that of the religious brotherhoods, in particular those of the Misericordia or of Saint-Jean Décollé, patron saint of the tortured and the prisoners. Born out of concern for the accompaniment of the dying during the great epidemic of the Black Death, some specialised in accompanying prisoners to the final torture. Taking care of the poor prisoner became a marker of social belonging and of the city’s charitable model. During the revolutionary upheavals, these religious associations were transformed as their activity was directed towards the care of the condition of all prisoners.

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