Les venins imaginaires

Fiche du document

Date

2009

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
  • 20.500.13089/ex3c
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1955-2424

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1272-9752

Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/ex36

Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/crm.11489

Organisation

OpenEdition

Licences

info:eu-repo/semantics/openAccess , All rights reserved



Citer ce document

Corinne Péneau, « Les venins imaginaires », Cahiers de recherches médiévales


Partage / Export

Résumé En Fr

Poisons do not seem to be the most frequently used weapons in medieval Sweden. Nevertheless, more often than other types of sources, chronicles and laws offer some interesting examples of poisonings. As in other parts of Europe, the use of poison is linked with magic and is considered one of the worst possible crimes. In the books of Swedish law, death is the typical punishment for this crime whose victims can be men, women or even animals. In provincial laws, women are the only murderers who resort to poison, but in urban and national laws, men and women are both considered as possible poisoners. In literature, three women are blamed for killing people with poisonous potions. The first example is found in a text inspired by Saint Bridget: Blanche of Namur, king Magnus Eriksson’s wife, was accused of having murdered her own son Erik. The two others were Danish queens. Towards the end of the Middle Ages, foreign queens became largely considered as being real poison inside the body politic.

Les poisons ne furent pas les armes les plus utilisées dans la Suède médiévale. Cependant, les chroniques et les lois, plus que tout autre type de sources, proposent quelques cas intéressants relatifs à l’usage des poisons. Comme dans d’autres régions d’Europe, cet usage est lié à la magie et considéré comme un des pires crimes possibles. Dans les lois suédoises, la mort est le châtiment courant pour ces crimes dont les victimes peuvent être des hommes, des femmes, mais aussi des animaux. Dans les lois provinciales, les femmes seules sont décrites en empoisonneuses, mais dans les lois urbaines et nationales, hommes et femmes peuvent être considérés comme des manipulateurs de poisons. Dans l’historiographie, trois femmes sont accusées d’être des empoisonneuses. Le premier exemple peut être trouvé dans un texte inspiré par sainte Brigitte : Blanche de Namur, la femme du roi Magnus Eriksson, fut accusée d’avoir empoisonné son propre fils Erik. Les deux autres furent des reines danoises. À la fin du Moyen Âge, les reines étrangères apparaissaient en effet comme de véritables poisons au sein ducorps politique.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines