L’univers sonore de Sredni Vashtar (Andrew Birkin, 1981)

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2015

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  • 20.500.13089/f00q
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Sophie Mantrant, « L’univers sonore de Sredni Vashtar (Andrew Birkin, 1981) », Cahiers victoriens et édouardiens


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En 1981, Andrew Birkin remporte le BAFTA du meilleur court-métrage pour son adaptation de la nouvelle de Saki intitulée « Sredni Vashtar » (1911). Cet article explore l’univers sonore du film pour montrer comment il se fait signifiant de la division en deux « mondes » établie par le narrateur de Saki dès le début de la nouvelle. Les limites du territoire de l’enfant sont tracées par le « O Fortuna » de Carl Orff, musique non diégétique qui entretient des rapports complexes avec les sons ambiants. Il s’oppose en particulier au tic-tac de l’horloge qui se fait entendre dans la morne demeure édouardienne. De même, par son association à la couleur rouge, il s’oppose à la grisaille du monde sur lequel règne l’adulte détesté. Couleur et musique s’allient ainsi pour donner forme à l’univers d’un enfant qui s’arc-boute sous le poids du réel.

In 1981, Andrew Birkin was awarded the BAFTA for Best Short Film for his adaptation of Saki’s ‘Sredni Vashtar’ (1911). This article explores the film’s soundscape to show how it participates in the construction of the oppositional system that underpins Saki’s short story. Carl Orff’s ‘O Fortuna’ is used as a symbolic signifier strictly associated with the world of the child, as opposed to the adult’s. The piece interacts with diegetic sounds to create a complex web of echoes and dissonances. Thus, ‘O Fortuna’ is set in sharp contrast with the tick-tock of the clock that can be heard in the dreary Edwardian house. As it is associated with the colour red, the music also highlights by contrast the greyness of a constraining adult world. Colour and music thus combine to give shape to the world of a child chafing under the yoke of the real.

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