2015
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/f0k3
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https://doi.org/10.4000/cve.2272
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En 1981, Andrew Birkin remporte le BAFTA du meilleur court-métrage pour son adaptation de la nouvelle de Saki intitulée « Sredni Vashtar » (1911). Cet article explore l’univers sonore du film pour montrer comment il se fait signifiant de la division en deux « mondes » établie par le narrateur de Saki dès le début de la nouvelle. Les limites du territoire de l’enfant sont tracées par le « O Fortuna » de Carl Orff, musique non diégétique qui entretient des rapports complexes avec les sons ambiants. Il s’oppose en particulier au tic-tac de l’horloge qui se fait entendre dans la morne demeure édouardienne. De même, par son association à la couleur rouge, il s’oppose à la grisaille du monde sur lequel règne l’adulte détesté. Couleur et musique s’allient ainsi pour donner forme à l’univers d’un enfant qui s’arc-boute sous le poids du réel.