Victorian Designs of Industrial Desire

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2018

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  • 20.500.13089/f03m
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Béatrice Laurent, « Victorian Designs of Industrial Desire », Cahiers victoriens et édouardiens


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Résumé Fr En

Les Victoriens étaient fascinés par l’univers de la manufacture. Leur engouement pour les machines présentées lors de la Grande Exposition de 1851 le démontre. Une meilleure compréhension du dessin industriel permit et entretint cette fascination. Les périodiques tels que The Mechanics’ Magazine (fondé en 1823) et The English Mechanic and World of Science (fondé en 1865) inclurent des illustrations toujours plus nombreuses et plus sophistiquées qui enseignèrent à leurs lecteurs une manière de voir les objets et les machines différemment. La nécessité de regarder, au-delà de la surface, à l’intérieur des dispositifs mécaniques cachés exigeait un niveau d’abstraction que quelques philanthropes considéraient comme essentiel pour améliorer la condition des ouvriers et artisans. La mission qu’ils embrassèrent, de transformer un ‘peuple illettré’ en une population au fait des choses communes était portée par la conviction que le dessin industriel aide matériellement la compréhension des machines non seulement parce qu’il les illustre, mais aussi parce qu’il exerce l’esprit à séparer les parties d’un ensemble et à comprendre les relations que ces parties entretiennent entre elles et avec le tout. Cette éducation du regard et de l’esprit à la conceptualisation entraîna les lecteurs à partir des années 1860 à comprendre des codes non-mimétiques. L’impact culturel de cette révolution dans l’acte de voir fut sensible jusque dans des domaines très éloignés du dessin industriel.

The Victorian fascination with the world of manufacture—exemplified in the Great Exhibition of 1851—was concomitant with, and probably fuelled by, progress in technical drawing fluency and literacy. Periodicals such as The Mechanics’ Magazine (founded 1823) and The English Mechanic and World of Science (founded 1865) included increasingly sophisticated illustrations which taught their readers to look at objects and machines differently. The necessity to look beyond the surface and into the hidden mechanical devices demanded a level of abstraction that some philanthropists deemed essential to improve the condition of the artisans. Their self-appointed ‘mission’ to make ‘an ‘unlearned people’ learned in ‘common things’ contended that technical drawing ‘materially assists the understanding of machinery, not only by illustrations, but by teaching the mind to separate the parts of a whole and to note their relation’1. This form of industrial education resulted in a training of the eye and the mind to operate according to non-mimetic, purely conceptual codes. The cultural impact of this revolution in the act of seeing reached far beyond the field of technical drawing, as this paper proposes to demonstrate.

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