The Empire of Beasts Then and Now: Political Cartoons and New Trends in Victorian Animal Studies

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2021

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  • 20.500.13089/f07d
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Irina Kantarbaeva-Bill, « The Empire of Beasts Then and Now: Political Cartoons and New Trends in Victorian Animal Studies », Cahiers victoriens et édouardiens


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Résumé En Fr

Victorians were obsessed with animals and used them pervasively in fiction and press as proxies for human races. This article attempts to analyse the animal display as a political commentary in the visual images of Punch or The London Charivari Magazine in the aftermath of the 1857 Mutiny and the growing geopolitical tensions worldwide. In exhibiting and displaying such animals as the lion, the tiger, the crocodile and the bear while dealing with colonial issues, the popular British cartoons acted as complex rhetorical structures that helped to powerfully influence mass opinion and consequently harnessed the public support for the Empire. Non-human animals were not just used for rhetorical purposes: beasts provided their very bodies to fund and fuel imperial projects, carried administrators and armies across and into remote spaces, and instilled fear and fascination in colonized and colonizers alike. While the scholarship recounting this relationship is not new, recent studies built on pioneering environmental and cultural histories (re)introduced many of the salient topics related to the showcasing of animals and imperialism such as conquest, disease, breeding, scientific categorization, animal welfare, vivisection, zoos, hunting, and conservation.

Les Victoriens étaient passionnés par les animaux et les utilisaient souvent comme approximations des ‘races’ humaines dans la fiction et la presse. Cet article tente d’analyser l’animal victorien en tant que commentaire politique dans les illustrations de Punch ou London Charivari Magazine au lendemain de la mutinerie de 1857 et dans le contexte des tensions géopolitiques mondiales. En exposant et en affichant des animaux tels que le lion, le tigre, le crocodile et l’ours, les caricatures britanniques populaires ont agi comme des figures rhétoriques complexes qui ont contribué à influencer l’opinion publique et, par conséquent, à mobiliser le soutien populaire à l’Empire. Les animaux non-humains n’ont pas été utilisés qu’à des fins rhétoriques : les bêtes ont fourni leur corps même pour financer et alimenter les projets impériaux, elles ont transporté des administrateurs et des armées à travers et dans des espaces reculés et ont instillé la peur et la fascination chez les colonisés comme chez les colonisateurs. Bien que la tradition historiographique examinant cette relation ne soit pas nouvelle, des études récentes qui s’appuient sur des histoires environnementales et culturelles (ré)introduisent de nombreux sujets saillants, liés aux animaux et à l’impérialisme tels que la conquête, la maladie, l’élevage, la catégorisation scientifique, le bien-être animal, la vivisection, les zoos, la chasse et la conservation.

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