2023
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2308-6122
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/f1b9
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/cy.9082
info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/
Ikrame Ezzahoui, « Rashid Rida: A “Passage to India”... and Kuwait », Arabian Humanities
En mai 1912, se crée au Koweït, sous l’influence combinée des courants réformistes d’Égypte et de l’océan Indien, la première école qualifiée de « moderne » du pays, la Moubarakiya. Au même moment se tient à Lucknow le dixième congrès de l’Association des Oulémas indiens qui rassemble les intellectuels réformistes influencés par l'héritage du célèbre Sayyid Ahmad Khan mort en 1898. A ces deux événements, la présence de la figure syrienne de la Nahda islamique Rashid Rida, constitue un fait historique assez peu connu malgré son intérêt, à une période où les idées du réformisme connaissent un gain de circulation inédit dans les villes portuaires du golfe Persique. Le récit qu’il en délivre montre comment le thème de l’éducation est à l’époque investi d’un sens politique par les élites musulmanes de l’océan Indien, région connectée par ses synapses portuaires où se tissent, s’entrecroisent et se soutiennent des réseaux mercantiles et intellectuels.