2015
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/f35h
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https://doi.org/10.4000/cybergeo.26690
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Jonathan Jones et al., « Is cities delineation a pre-requisite for urban modelling? The example of land price determinants in Brussels », Cybergeo : revue européenne de géographie / European journal of geography
Nous étudions le potentiel des prix du sol comme indicateur de l’efficacité avec laquelle différentes définitions de l’aire urbaine d’une ville capturent l’influence de cette ville. Le cas d’étude employé est la ville de Bruxelles (Belgique). Un modèle hédonique de prix des terrains à bâtir est estimé pour 12 définitions différentes de son aire urbaine, ainsi que pour un continuum d’aire urbaines générées automatiquement. L’hypothèse sous-jacente, fondée sur le modèle d’Alonso-Muth, est que (une fois pris en compte l’effet des aménités locales) l’influence de l’accessibilité au centre-ville sur les prix du sol reflète le niveau d’influence de la ville sur l’aire urbaine choisie pour la définir. Les résultats montrent qu’autant la taille que la composition de l’aire urbaine influencent les déterminants des prix du sol. La taille influence la structure spatiale des prix du sol, qui passe d’un modèle en secteurs (Hoyt) lorsque la définition de l’aire urbaine de Bruxelles est de petite taille à une structure concentrique (modèle d’Alonso-Muth) pour une definition plus large de l’aire urbaine. La composition des aires urbaines entraine quant à elle une variation du niveau d’influence de l’accessibilité au centre-ville sur les prix du sol, du fait de l’inclusion de zones rurales ou de villes secondaires. L’absence de données détaillées sur les transactions immobilières limite la significativité des résultats. Ils démontrent toutefois la pertinence de l’emploi des prix du sol comme outil pour comparer différentes définitions de l’aire urbaine d’une ville. Les résultats obtenus suggèrent également que les définitions des aires urbaines basées sur les flux (navettes domicile-travail par exemple) et sur des valeurs seuils endogènes sont plus à même de capturer l’influence d’une ville sur son environnement que les aires urbaines basées sur les infrastructures de transport ou les limites administratives.