2021
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/f378
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https://doi.org/10.4000/cybergeo.36122
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Valentin Chardon et al., « Biases in morphological landscape features: challenges for environmental purposes in GIScience and related fields », Cybergeo : revue européenne de géographie / European journal of geography
Au cours des deux dernières décennies, un large éventail d'outils géographiques a été transposé aux études écologiques afin de construire des modèles permettant d’étudier les dynamiques de changement des milieux naturels. Très fréquemment, une étape de rastérisation de données vectorielles est utilisée dans ce cadre. Encore peu d'études ont évalué les biais qui peuvent survenir lors de cette étape de rastérisation. L'objectif de cette étude est d'évaluer l'influence de la rastérisation, à partir d’un ensemble de jeu de données, sur les variables de surface et de périmètre, métriques fréquemment utilisées pour calculer les indices de paysage en fonction (i) de la taille de la cellule lors de la rastérisation et (ii) de la forme des caractéristiques géographiques. Le jeu de données de l'Atlas urbain 2006, centré sur le Bas-Rhin (France), a été utilisé comme couche vectorielle de référence. La rastérisation a été effectuée pour différentes tailles de cellule afin d'évaluer l'influence de la résolution spatiale sur les erreurs d’estimation des descripteurs de forme. Cinq métriques morphologiques ont été calculées pour toutes les entités géographiques. Pour la première fois, un algorithme UMAP a été réalisé pour relier les erreurs relatives de rastérisation à toutes les résolutions spatiales avec les attributs morphologiques de chaque entité géographique. Les résultats ont montré que de faibles valeurs d'erreurs de surface ont été obtenues pour des tailles de cellules inférieures à 5 m (10%) avec une tendance à la surestimation. Pour les tailles de cellule supérieures à 10 m, des surestimations et des sous-estimations se produisaient en fonction de la forme des entités géographiques. L'étude a montré que des analyses de sensibilité doivent être effectuées au préalable avant une estimation des changements de paysage afin de définir la meilleure taille de cellule matricielle en fonction des attributs morphologiques des caractéristiques géographiques et du seuil d'erreur prédéfini.